BXL - MONIR AIT HAMOU, ISH AIT HAMOU
Dès les premières minutes, BXL m'a happée dans son atmosphère brute et réaliste. Réalisé par Ish et Monir Aït Hamou, ce film plonge au cœur de Bruxelles et suit Tarek, un combattant de MMA, dans sa lutte pour offrir un avenir meilleur à sa famille. Entre tension, émotions et un profond attachement aux personnages, le film ne laisse pas indifférent !
Un film puissant porté par des acteurs investis
Un des gros atouts de BXL, c'est la performance bluffante de Fouad Hajji. Il joue Tarek avec une sincérité dingue, pleine d'émotions, ce qui le rend super attachant. À ses côtés, Yassir Drief est tout aussi convaincant en petit frère paumé entre admiration et déception. Les personnages sont écrits avec finesse, rendant chaque échange hyper crédible et touchant.
Les émotions sont tellement intenses qu'on les ressent à travers l'écran, comme si on était plongé au cœur de leur histoire. Chaque regard, chaque silence en dit long, et on ne peut s'empêcher d'être emporté par ce qu'ils vivent. Certains moments sont d'une telle justesse que j'ai eu les larmes aux yeux, totalement prise par la force de leurs interprétations. Il y a des scènes qui m'ont bouleversée, tant elles sonnaient vraies, sans jamais tomber dans l'exagération. C'est le genre de film qui ne laisse pas indifférent, où on ressort avec l'impression d'avoir partagé quelque chose de puissant avec les personnages.
Une mise en scène immersive et un regard juste sur Bruxelles
Visuellement, le film est une réussite. Les ruelles sombres, les salles d'entraînement et les contrastes entre espoir et brutalité sont magnifiquement filmés. On sent que les réalisateurs connaissent et aiment Bruxelles : la ville n'est pas qu'un décor, elle est un personnage à part entière, avec son énergie et ses contradictions.

Dans cette ville, tu peux être le roi d’un jour et oublié le lendemain
Parmi les dialogues marquants du film, cette phrase m'a particulièrement touchée...
Elle illustre parfaitement la dure réalité du milieu dans lequel évolue Tarek, où tout peut basculer en un instant. Ce rappel brutal de l'éphémérité du succès donne une profondeur supplémentaire au film et pousse à s'interroger sur nos propres ambitions et sacrifices.
Une fin qui laisse songeur
Si BXL est captivant du début à la fin, son dernier acte m'a surprise et m'a laissée avec plus de questions que de réponses. Était-ce le but ? Probablement. Cette conclusion ouverte semble inviter le spectateur à réfléchir sur les choix de Tarek et sur ce que signifie vraiment « gagner » dans une ville comme Bruxelles.
En conclusion, c'est un film percutant qui mêle intensité, émotion et réflexion sociale. Une réussite qui mérite d'être vue… et discutée !